Considérant que la Roumanie n'appartient pas à l’espace Schengen, que sa demande date de Juin 2007, que les raisons contre cette entrée ne sont pas bien fondées, le gouvernement roumain (vous parlez en tant que député européen) souhaite démontrer ces accusations qui empêchent la frontière Roumano-hongroise de devenir un espace transfrontalier dynamique. En effet, ces accusations de corruption sont invalides, car selon l'indice annuel de perception de la corruption de Transparency International, en 2018, la Roumanie est le quatrième pays le plus corrompu de l'Union européenne, avec un score égal à des pays faisant partie de l’espace Schengen tel que la Hongrie et proche de celui de la Grèce, autre état-membre. En addition, le score roumain s’est amélioré de près de 15% depuis 2008, preuve que les mesures anti-corruption sont et seront efficaces sur la durée.
De plus, toute accusation portée sur la porosité des frontières roumaines, ainsi que l’inactivité du gouvernement sur le sujet sera démentie par le fait que les gouvernements Roumain et Ukrainien vont coopérer pour organiser des patrouilles ensemble à la frontière entre les deux pays en vue d'accroître le niveau de surveillance de la frontière commune pour lutter contre le franchissement illégal de la frontière, et limiter au maximum la contrebande et la migration. En addition, les mesures contre la corruption affectent aussi les douaniers, sécurisant ainsi les frontières.
Avec cela en considération, le Parlement européen propose les articles suivants :
- Art. 1. Tout d’abord, que l'État roumain intègre l’espace Schengen avec effet immédiat (il faut une date quand même, c’est juridique), pour démontrer les capacités de l’Union Européenne à accueillir un pays dans des délais des plus rapides, et que la Roumanie puisse commercer avec le reste de l’Europe.
- Dans un second temps, que la Hongrie renonce (précisez les modalités : calendrier, contrôle éventuel…) à son projet d’extension de la clôture anti-migrant vers la frontière roumaine, et par cela de compromettre de créer une interface au profit d’une frontière-limite ayant un effet de discontinuité.