The LFJM delegates
The LFJM COP vision

Parties & Non-Party Stakeholders

Article de Kenny Agboton, Emmy Barthe, Gabriella Cantone, Pauline Dekonink, Chloé Dupontreue, Luke Mellish

Les COP ou conférences des Parties accueillent trois grandes catégories de participants :

  • Les états appelés parties – les acteurs politiques ;
  • Les observateurs d’organisations intergouvernementales (IGOs) ou non-gouvernementales (NGos) – les représentants de la société civile ;
  • Les médias.

LES PARTIES DE LA LFJM COP

Chine

  • La Chine a lancé une nouvelle politique climatique depuis 2006 malgré une consommation croissante en énergies fossiles. Le charbon couvre 2/3 de ses besoins énergétiques. Elle a développé une politique volontariste sur les énergies renouvelables en investissant massivement ce qui lui permet d’être le premier acteur sur le marché dans ce domaine. Parallèlement, les manifestations contre la pollution atmosphérique ont mené à une politique plus sévère sur les GES. Elle a annoncé une neutralité carbone pour 2006.
  • Depuis le début des COP, la Chine se pose en leader des PED notamment via le G77+Chine.
  • Elle peut se révéler méfiante vis-à-vis des interventions lorsque les pays du Nord économique font moins d’efforts que les PMA.

Bresil :  

  • Le Brésil émet relativement peu de tonnes de CO2, malgré une agriculture intensive, grâce à des barrages, vivement critiqués par ONG environnementales et les peuples autochtones car ils affectent la biodiversité.
  • Il se pose comme puissance verte en 2007 en essayant de lutter contre la déforestation en coopérant aux politiques internationales.
  • L’absence d’une population conscientisée au réchauffement climatique et l'arrivé du président Bolsonaro dans le pays a lancé une reprise de la déforestation.

Etats-Unis :

  • Ils sont un producteur majeur d'énergie fossiles et le pays est le deuxième plus gros émetteur de CO² du globe.
  • À l'origine, la politique américaine visait l'adaptation aux conséquences du changement climatique avec comme objectif de réduire « la vulnérabilité des Pays du Sud à la variabilité climatique » sans pour autant promouvoir une politique climatique induisant une baisse des émissions de CO2.
  • Les Etats-Unis ont toujours soutenu les accords internationaux ‘ils n’étaient pas contraignants.
  • Par soutien à la croissance économique, Donald Trump a retiré son pays de l’accord de Paris en 2017.
  • Aujourd'hui, avec le regain du réchauffement climatique dans le débat public suite à l’augmentation des sécheresses, aux pénuries d'eau et aux ouragans dévastateurs, la lutte contre le réchauffement climatique est redevenue une priorité principale pour 68% des électeurs démocrates en 2020.
  • Le President elect Joe Biden a anonncé le retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris.

UE :

  • L’Union européenne occupe une place importante pour la lutte contre le réchauffement climatique en encourageant la mise en place d’accord plus ambitieux, des objectifs chiffrés, considérant la question de la réduction des émissions comme une question centrale.
  • Elle fixe ces grandes orientations politiques à partir des COP.
  • Elle dispose d’infrastructures gouvernementales ainsi qu’une sensibilisation précoce sur le sujet mais elle doit faire face à des échecs de sa politique interne en la matière. Son action climatique renforce son image de puissance douce. Les mobilisations récentes de la société civile sur le changement climatique pourait amener un nouveau souffle pour ses politiques.

PMA :

  • 34 pays d’Afrique, 9 d’Asie, 5 du Pacifique
  • Le changement climatique pourrait avoir des impacts très violents sur la croissance annuelle de ces PMA mais également provoquer des catastrophes naturelles de plus grande ampleur que ces pays déjà vulnérables pourront difficilement affronter.
  • La question sur l’adaptation de ces pays est donc urgente et leur inquiétude sur le réchauffement réelle.

AOSIS :

  • 44 pays insulaires et côtiers en développement, représentant à eux tous, l’équivalent d’un pays.
  • Ils ont pour objectifs principal : la conservation des océans, le développement durable et le problématique du changement climatique qui entraîne la montée des océans qui les menacent directement. Pour la plupart d’entre eux, le réchauffement climatique est une question de survie nationale.

Pays pétroliers :

  • En particulier les pays du Golfe comme l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l’Irak, l’Iran ou le Koweit
  • Ils tendent à bloquer régulièrement les négociations car le pétrole est une de leur principale source de revenu.
  • Cela étant, on observe un reconnaissance progressive la question de l'après-pétrole pour leurs économies très dépendantes des énergies fossiles.

LES OBSERVATEURS

ONG sociales :

  • Exemples: Oxfam, syndicats
  • Elles promeuvent un développement durable, en tentant de réduire les inégalités dans le cadre du changement climatique. Beaucoup de populations souffrent de la faim à cause des sécheresses. Le terrorisme se développe également plus facilement dans des zones de sécheresse comme le Sahel avec Boko Haram.

Peuples autochtones :

  • Ils plaident pour qu'une mention explicite de leurs droits soit faite dans les textes en négociant sur le REDD (Reduced Emissions from Deforestation and Degradation) faisant plus particulièrement référence à la “Déclaration des Nation Unies sur les droits des peuples autochtones” votée en 2007. L’Australie et les USA bloquent leur décision, ayant tous deux des populations autochtones importantes résidant dans des zones à forte ressources naturelles.

ONG environnementales :

  • Exemples: Greenpeace, WWF
  • Ce sont des ONG ayant pour objectif premier la protection de l'environnement et le développement durable sur le long terme. Ces organisations n’ont aucun but lucratif. Elles veillent à la conservation de la nature et au changement de comportement de la société civile internationale par rapport à l’environnement. Leurs visions sont axées sur le bien-être des générations futures.

FTN / FMN :

  • Les lobbys et groupes de pressions industriels essayent d'empêcher ou de retarder les décisions qui pourraient nuire à leur productivité, utilisent souvent l’argument de la croissance économique ou du droit des travailleurs et la menace du chômage. Ils peuvent toutefois se révéler ambivalents dans leur posture lorsqu'ils ont aussi des activités « vertes » : investissement dans les énergies renouvelables, développement de techniques moins énergivores.

ONU :

  • L’organisation des Nations-Unies disposent de plusieurs programmes en charge des problématiques environnementales.
  • PNUE – plan des Nations-Unies pour l’environnement : Branche de l’ONU qui a pour mission de coordonner les activités des Nations-Unies dans le domaine de l’environnement et de soutenir les politiques environnementales nationales.
  • OMM - organisation météorologique mondiale : organisation dédiée à l’étude météorologique, à l’impact sur les sociétés des phénomènes météorologiques.
  • GIEC - Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

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